C’est après avoir admiré des hauteurs du château de l’Emperi,
la magnifique vue de la ville, sculptée par l’artiste Felice Varini, intitulée « Double
disque évidé par les toits » tout en rouge étonnant jusqu’à la porte
de l’horloge, que je découvre le gibassier pour la première fois.
Je savais qu’il fait
partie des 13 desserts provençaux pour noël. En questionnant le boulanger de la
porte de l’horloge, il m’explique qu’il s’agit d’une pâte à pain travaillée à
l’huile d’olive fruité, légèrement sucrée, parfumée à la fleur d’oranger. En la
dégustant, je trouve le goût agréable, un peu croquant sous la dent. J’appris de
mes amis provençaux que les chasseurs l’emportaient en en-cas dans leur gibasse
(sac de chasse), d’où peut-être l’origine de son appellation. Ils m’ont prié
aussi de ne pas confondre avec la pompe à l’huile, plus moelleuse et qui doit
être décoré avec des écorces d’orange à la fleur d’oranger !
Le gibassier
est un best-seller de la boulangerie fournil de l’horloge, 96 rue de l’horloge
qui en expédie dans le monde entier tout en long de l’année. La boulangerie se
situe juste à droite de cette belle la porte de l’horloge, en Salon en Provence,
à droite de la photo.
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