Le circuit Nostradamus est un classique de la visite de
Salon en Provence. Entre sa maison où il habitait de 1547 jusqu’à sa mort, où
il écrivit ses célèbres « Prophéties », son tombeau au collégiale de
Saint Laurent, ne ratez surtout pas le Jardin des simples
que la ville a réalisé à l’occasion du 500ème anniversaire de sa
naissance au cœur même du château de l’Emperi,
Le guide m’a expliqué que ce jardin se compose de plantes que Nostradamus
utilisa dans ses recettes.
Chaque carré est protégé par des branches de
châtaigniers tressées, et a un lien avec ses textes, comme le carré pour les
confitures, le carré des teinturiers... A l’origine, les « simples »
étaient des plantes médicinales. L’histoire raconte que Nostradamus s’était
illustré avec ses médicaments contre la peste. Je retrouve l’angélique, la rue,
la ciboulette, le thym, la sauge, l’hysope, la mélisse dans les carrés… Un des
premiers ouvrages de Nostradamus est un « Traité de confitures et de
fardemens », publié en 1552 avec des recettes de gelées, de confitures et
autres préparations à base de fruits et de légumes. Une version en français
moderne est publiée en
2010 par les éditions Imago. A cette époque, la confiture n’avait pas le
même statut qu’actuellement, le sucre commençait à faire son apparition sur les
tables royales, les confitures étaient appréciés à la fois pour leurs saveurs
et leur vertus médicinales. Ainsi, dans ce recueil, vous trouverez aussi bien
un sirop laxatif à base de roses rouges, une gelée de coing pour la beauté de
la souveraine, une recette de confiture de courges qui réduit la chaleur.
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