Le restaurant Le Procope, situé dans le 6ème
arrondissement de Paris, à quelques pas de la station de métro Odéon, est sûrement
le lieu à fréquenter pour fêter le 14 juillet, la fête nationale française.
C’était depuis son ouverture en 1686 un haut lieu de rencontre littéraire et
artistique avant d’être le lieu de rendez-vous des philosophes des lumières et
des révolutionnaires ! Vous sentez encore dans ses murs, dans son décor et
même dans l’assiette, tout l’esprit et l’atmosphère de ces grands hommes !
Considéré comme le plus vieux restaurant de Paris, il fut fondé en 1786 par un sicilien, Francesco Procopio Dei Coltelli, il connut de suite un grand succès auprès des acteurs de la Comédie Française, et devient aussi un lieu de rencontre littéraire et artistique. En effet, né d’une ordonnance de Louis XVI, le théâtre français s’installe juste en face trois ans plus tard pour y demeurer jusqu’en 1770. Durant deux siècles, les plumes les plus illustres de la littérature française vont s’y croiser, de La Fontaine à Zola, en passant par Beaumarchais, Stendhal, Hugo, Balzac, Verlaine. Voltaire avait tout simplement « son bureau », Diderot et d’Alembert écrivaient entre deux boissons l’Encyclopédie, Benjamin Franklin y rédigea certains articles de la Constitution américaine. C’était un lieu où la parole était libre, où les idées nouvelles s’échangeaient, où les idées des Lumières avaient jailli ! Son succès s’expliquait par la liberté d’expression qu’il offrait à ceux et celles qui le fréquentaient. Nul besoin d’être introduit. Comme l’affirmait Voltaire « Seul l’esprit tenait lieu de carton d’invitation ». Le propriétaire du Procope encourage avec enthousiasme ces idées nouvelles et extrêmes.
Considéré comme le plus vieux restaurant de Paris, il fut fondé en 1786 par un sicilien, Francesco Procopio Dei Coltelli, il connut de suite un grand succès auprès des acteurs de la Comédie Française, et devient aussi un lieu de rencontre littéraire et artistique. En effet, né d’une ordonnance de Louis XVI, le théâtre français s’installe juste en face trois ans plus tard pour y demeurer jusqu’en 1770. Durant deux siècles, les plumes les plus illustres de la littérature française vont s’y croiser, de La Fontaine à Zola, en passant par Beaumarchais, Stendhal, Hugo, Balzac, Verlaine. Voltaire avait tout simplement « son bureau », Diderot et d’Alembert écrivaient entre deux boissons l’Encyclopédie, Benjamin Franklin y rédigea certains articles de la Constitution américaine. C’était un lieu où la parole était libre, où les idées nouvelles s’échangeaient, où les idées des Lumières avaient jailli ! Son succès s’expliquait par la liberté d’expression qu’il offrait à ceux et celles qui le fréquentaient. Nul besoin d’être introduit. Comme l’affirmait Voltaire « Seul l’esprit tenait lieu de carton d’invitation ». Le propriétaire du Procope encourage avec enthousiasme ces idées nouvelles et extrêmes.
Après la prise de la Bastille le
14 juillet 1789 par les sans-culottes, une nouvelle page de l’histoire de France
s’ouvre avec l’abolition en août 1789 de la société de l’Ancien Régime et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
et du Citoyen. Elle reconnait que « les
hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.» L’article
11 de ce même texte libéralise le secteur de la presse et indique que « tout citoyen peut donc parler,
écrire, imprimer librement ». Le Procope devient très vite le
lieu de rendez des révolutionnaires. On y rencontrait Danton, Robespierre,
Fréron, Fabre d’Eglantine, Camille Desmoulins qui se confrontaient sur le
destin de la France. Marat, qui fonde en 1790 le journal révolutionnaire « l’ami
du peuple », écrivait du restaurant ses éditoriaux enflammés ! Le
club des Cordelier, ou la société des Amis des droits de l’homme et du citoyen,
tenait réunion dans les murs du Procope ! C’est en mémoire de l’appétit de
toutes ces élites que le Procope a toujours renoué avec le passé culinaire de la maison. Comme le
note Camille Desmoulins en septembre 1789, le Procope « est paré du
souvenir des grands hommes qui l’ont fréquenté. »
Pour
fêter le 225ème anniversaire de la prise de la Bastille, le Procope
nous invite à redécouvrir les grands classiques de son histoire pour votre
repas du 14 juillet avec
Le traditionnel coq au vin “Ivre de Juliénas” – 25,80€Les rognons de veau à la moutarde violette, pommes Grenaille à la cive – 29,30€
La tête de veau en cocotte comme en 1686, recette historique, cuite dans son jus parfumé à l’estragon – 27,70€
Le filet de bœuf des “Révolutionnaires”, escalope de foie gras de canard, joue de bœuf – 43,70€
Vous pouvez aussi composer votre repas à partir de la carte. Pour préparer votre visite, cliquez ici.
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