Dans son livre « Sérotonine », Michel
Houellebecq parle de Niort comme « l’une
des villes les plus laides qu’il m’ait été donné de voir » à travers
la voix de son personnage Florent Claude Labrouste. Par la voix de son maire
qui a choisi l’humour pour lui répondre, ce dernier a mis les lumières sur la
spécialité gourmande de sa ville, l’angélique. Il lui rappelle la beauté de la
ville, l’esprit ouvert de ses habitants, lui souhaite le succès de son livre et
l’invite à Niort pour sa promotion et pour déguster à l’angélique, dont la
vertu médicinale est de rendre heureux ! Originaire des pays scandinaves,
l’angélique aurait été introduite au XIIème siècle par les moins venus s’installer
dans le Marais Poitevin. C’est au XVIIIème siècle que les religieuses de Niort eurent la bonne
idée de confire au sucre cette plante déjà connue pour ses vertus médicinales
et même « magique ». Elle
pouvait guérir les fièvres, procurait la tempérance en toute chose, y compris
la chasteté ! Cette friandise de couleur verte, appelée
aussi « l’herbe des anges » se retrouve comme un ingrédient de luxe
dans la fameuse galette charentaise, réservée jadis pour les grandes occasions.
Madame de Sévigné (1626-1696) qui en raffolait, parle de son "son bon goût ne rappelle rien dont on se souvienne et ne ressemble à
aucun autre goût que le sien". En cette saison des
galettes des rois, on retrouve l’angélique confite dans les couronnes de rois
provençales. Vous pouvez aussi la retrouver dans les cakes, mélangée aux autres
fruits confits. Aujourd’hui, l’angélique est proposée
confite, en liqueur, en confiture, en sirop… Grâce à la créativité des chefs,
sa saveur subtile se retrouve aussi dans les recettes salées. Pour mieux
connaître cette angélique et découvrir toutes ses recettes, cliquez ici.
Source photo : www.angelique-niort.com
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