Rougail saucisses à la malgache

Dans toutes les devantures des boucheries malgaches, avec les viandes sous-crochets exposées à la vente, vous verrez la présence immuable de beaux chapelets de saucisses fraîches. Ces saucisses sont déclinées en de nombreuses recettes. 

L’une des préférées est la rougail saucisse. 

Pour cette recette, choisissez la saucisse malgache avec un mélange de bœuf et de porc, juste assaisonnée avec du sel et du poivre. D’autres saucisses malgaches intègrent dans leur composition de la purée de pomme de terre (pour plus de moelleux), de l’oignon, du gingembre et des herbes aromatiques (pour plus de parfums). Vous pouvez cuisiner le rougail avec des saucisses entièrement fraîches. Mais le mélange de saucisses fraîches et fumées comme à la Réunion apportent plus de saveurs et de gourmandises. 

Ci-après la recette.

2 saucisses fraîches, 2 saucisses fumées, 2 petits piments, 30g de gingembre, 2 gousses d’ail, 2 oignons, 4 tomates fraîches, 2 cuillères à soupe de concentré de tomate, sel, poivre huile,

Couper en morceaux les petits piments, le gingembre, les gousses d’ail, et les réduire en pâte dans un pilon avec un peu de sel. Si vous aimez la saveur pimentée, garder toutes les graines des piments.

Emincer les oignons. Couper les tomates en dés.

Faire blanchir les deux saucisses 5 minutes à l’eau bouillante. Les refroidir. Puis les couper en rondelles.

Faire chauffer 3 cuillères à soupe d’huile dans la marmite. Faire colorer les rondelles de saucisses.

Ajouter les oignons émincés. Les laisser compoter.

Puis ajouter la pâte piment, gingembre, ail.

Ajouter les tomates fraîches, le concentré de tomate (en option pour la belle couleur de la sauce).

Bien mélanger, puis laisser mijoter 20 minutes avant de servir.

A Madagascar, nous avons l’habitude de le servir avec du riz. On ose même le déguster avec des pâtes ! A La Réunion, il est servi avec du riz, des lentilles et des haricots).

Le rougail saucisse comme de nombreux mets est préparé dans les célèbres marmites en fonte fabriquées en Abatolampy (à 70 km d’Antananarivo) dans la région de Vakinankaratra.