Comme il est interdit à de nombreux indiens, pour des
raisons religieuses, d’ingérer de la nourriture préparée par n’importe qui, il
existe à Bombay, un système unique au monde de livraison de ces gamelles, qui
fait le lien entre la personne qui prépare le repas, et la personne qui la
consomme. Ce système s’appelle les
dabbawallahs, qui acheminent des gamelles, selon la distance, à pied, à
vélo, en train. Si vous passez par Bombay, rendez-vous à la gare centrale avant
l’heure du déjeuner pour voir arriver ces livreurs de repas pas comme les
autres. Cette tradition, vieille de 125 ans, livre aujourd’hui près de 200 000
gamelles (dabba) par jour rien que dans la ville de Bombay.
C’est sur cet
univers de dabbawallahs que se noue l’intrigue du film de Ritesh Batra « The lunchbox » : une erreur de livraison met en contact
Ila Singh, une jeune femme au foyer de la classe moyenne hindoue conservatrice,
délaissée par son mari, avec Saajan Thomas, un employé vieillissant, solitaire
et chrétien. S’apercevant de l’erreur, Saajan Thomas entame une correspondance
en glissant des petits mots dans la gamelle vide !
Des échanges à travers
lesquels ils font connaissance, se livrent de confidences qui débouchent sur
une véritable connivence… A la sortie du film, vous n’avez qu’une seule envie,
celle de vous précipiter vers un restaurant indien, tant les scènes de
préparation des déjeuners vous ont excité les sens ! Pour découvrir la
bande annonce du film, cliquez
ici. Ce film The Lunchbox a été présenté au festival de Cannes 2013 dans le
cadre de la Semaine de la critique.
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