Un séjour à Nancy ne se conçoit pas sans croquer son célèbre macaron!
Je n’ai donc pas hésité à affronter la pluie pour me
rendre à la « Maison des sœurs macarons »,
située juste à côté de la magnifique place Stanislas.
Pour les personnes
habituées aux macarons parisiens garnis, le macaron à l’ancienne de Nancy semble
rustique avec une coque craquelée et un cœur tendre. Ils sont exposés comme une
œuvre d’art dans la vitrine de la boutique. Leurs saveurs en bouche est
extraordinaire. Vendus par six encore attachés sur du papier sulfurisé, ils
sont juste composés d’un délicat mélange de blanc d’œuf, de sucre et d’amande
de Provence. Le macaron de Nancy, apparu en 1793, doit son origine à deux
religieuses bénédictines, rebaptisées Sœurs Macarons. Il y a Marguerite Gaillot
normée sœur Suzanne, et Marie Morlot, appelée sœur Marie Elisabeth. Comme la
consommation de viande était interdite dans cette congrégation, ses habitants
la compensèrent par des créations sucrées. Lors de la révolution, en avril 1792,
un décret supprime les congrégations religieuses, qui sont alors expulsées de
leur couvent. De ce fait, les deux sœurs trouvèrent refuge chez le médecin de
leur ancienne communauté, au numéro 10 de la rue de la Hache, à Nancy. Elles se
mirent alors à reprendre la fabrication de leurs macarons pour subvenir à leur
subsistance. Le succès était au rendez-vous dès le lancement. Les deux sœurs
sont alors surnommées « Les sœurs macarons ». Même si les macarons de Nancy
sont vendus dans toute la ville, la maison des sœurs macarons se définit comme
les seuls dépositaires de la recette historique des deux sœurs.
J’ai craqué
aussi pour des petits babas à la mirabelle de Lorraine autre spécialité
gourmande de la ville, et que nous devons au roi de Pologne Stanislas qui régna
sur la Lorraine de 1737 à 1766.
En ce moment, sa magnifique place est
transformée en une
forêt urbaine avec 214 essences d’arbres, avec douze scènes végétales.
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