Le livre de Véronique Chapacou « Du gras, du sucre et de l’amour » aux
éditions de l’Epure est une vraie ode à la bonne cuisine paysanne. Elle
nous fait partager les souvenirs gourmands de son enfance dans les années 1970 passée
dans la ferme de ses grands-parents paternels en Haute Bigorre (Haute Pyrénées).
Elle nous fait découvrir sa belle cuisine bigourdane traditionnelle qui est en
phase avec les cycles des saisons et les travaux des champs, qui a de la saveur
et du sens. Elle nous partage cet art ancestral de la conservation, qui garde dans le temps le meilleur de le nature. Dès la première page, elle nous fait saliver avec ses charcuteries,
ses viandes confites cuites lentement sur un coin du fourneau, ses fromages au
lait cru, ses fruits et ses légumes du jardin.
Même si elle nous met en garde qu’il s’agit d’une cuisine consistante, qui tient au corps, ses recettes nous font envie et saliver entre rillons, cous de canard farcis, garbure, ventrèche, tourtes aux myrtilles, pâte de fruit, gâteau à la broche…. Les délices à base d'alcool ne sont pas oubliées comme ces clémentines confites de ma mère à l’eau de vie qui fait tousser, le guignolet de mon père ( à base de cerise et vin rouge), l'hypocras !
Si petite, elle avait vécu toutes les préparations saisonnières comme une contrainte, elle se rend compte aujourd’hui de la chance qu’elle a d’avoir reçu un tel savoir-faire en héritage de la part de ses grands-parents, et qu’elle nous partage généreusement ! En plus de tout l’amour et de la reconnaissance qu’elle voue à ses grands-parents, ce livre est aussi le témoignage d’un art de vivre à la campagne d’une époque, avec des pratiques de « bon sens paysans » en perdition ou que certains veulent faire revivre !
Même si elle nous met en garde qu’il s’agit d’une cuisine consistante, qui tient au corps, ses recettes nous font envie et saliver entre rillons, cous de canard farcis, garbure, ventrèche, tourtes aux myrtilles, pâte de fruit, gâteau à la broche…. Les délices à base d'alcool ne sont pas oubliées comme ces clémentines confites de ma mère à l’eau de vie qui fait tousser, le guignolet de mon père ( à base de cerise et vin rouge), l'hypocras !
Si petite, elle avait vécu toutes les préparations saisonnières comme une contrainte, elle se rend compte aujourd’hui de la chance qu’elle a d’avoir reçu un tel savoir-faire en héritage de la part de ses grands-parents, et qu’elle nous partage généreusement ! En plus de tout l’amour et de la reconnaissance qu’elle voue à ses grands-parents, ce livre est aussi le témoignage d’un art de vivre à la campagne d’une époque, avec des pratiques de « bon sens paysans » en perdition ou que certains veulent faire revivre !
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