L’histoire raconte que le canelé de Bordeaux vit le jour au
XVIème siècle dans le couvent des sœurs annonciades situé à l’époque près de
l’hôpital Saint André. A l’époque, Bordeaux qui était un port voyait débarquer
de la farine, que les sœurs récoltaient au fond des cales pour préparer des
petits gâteaux aux plus démunis. Est-ce que la version de l’époque était
identique à celle d’aujourd’hui ?
La pâte ressemble à une pâte de crêpe épaisse composée de lait, de
sucre, de farine, de jaune d’œuf, de beurre et de rhum. Cette petite
gourmandise doit avoir une robe caramélisée, un cœur moelleux qui sent bon la
vanille avec un soupçon de rhum. Depuis peu, le canelé de Bordeaux se décline
aussi en version salé. Pour mettre en valeur cette fierté locale, France Bleu
Gironde organise pour la deuxième fois le Cannelénium,
le concours du meilleur canelé. Cette année, il aura lieu le lundi 20 mai 2013,
de 9 à 13h au cœur de la foire
internationale de Bordeaux. C’est un jury d’amateurs qui va apprécier la
version sucrée du canelé, et un jury de professionnels pour le canelé
salé.
A chaque passage à Bordeaux,
j’aime me rendre chez Baillardran.
J’avais goûté à mon premier canelé dans cette enseigne, et une amie bordelaise m’avait
offert une série de leur moule à canelé il y a quelques années. J’apprécie sa
robe particulièrement caramélisée que je n’arrive pas à reproduire. La maison s’est
investie aussi dans la production des macarons, proposant pour la fête des
mères un coffret griffé LOVE, que vous pouvez remplir de macarons et de
canelés ! Des points de vente Baillardran existe aussi sur Paris, dont
celui de la gare Montparnasse. Les canelés vendus sont tous fabriqués à
Bordeaux, me souffle la charmante vendeuse.
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