Crus
et cuites, Histoire du Buveur est un livre passionnant sur une histoire
sociale et culturelle de la France à travers la boisson. Sur 2000 ans, son
auteur Didier Nourrisson détaille les mots du boire et les gestes
du buveur, quel que soit le lieu (du cabaret au café, du domicile à la rue), la
classe sociale, la profession, le sexe ou l'âge. Voici la présentation du livre
par les
éditions Perrin :
« Le titre de ce livre est un clin d’oeil avoué à Levi-Strauss et à son
ouvrage le
Cru et le cuit (Plon, 1964).
Ici le cru et la cuite sont racontés dans tous les sens : car boire, seul ou en
groupe, selon les usages et les codes, est aussi un acte social, ancré dans
notre Histoire. Les mots du boire et les
gestes du buveur sont décortiqués, analysés et contextualisés. Sur la table
(des matières), figurent toutes les boissons, toutes les personnes. Sur deux
mille ans, l’auteur nous promène, à l’allure hésitante et joyeuse de l’ivrogne,
de cabaret en café, du domicile à la rue, d’une classe sociale et d’une
profession à l’autre (vigneron, bouilleur de cru, paysan, industriel de
l’alcool, ouvrier, bourgeois, médecin), entre les deux sexes et parmi les
catégories d’âge (les « jeunes »). Nous apparaissons comme une nation
alcoolique. Attention, le terme « alcoolique » signifie d’abord qui a un
rapport à l’alcool ; la pathologie ne vient que de l’excès.
Tous buveurs donc, et depuis longtemps. Mais le buveur d’eau mérite un chapitre, si grande est sa complexité : il peut être consommateur d’eau par nécessité, par goût, par dépit, par esprit militant de la cause antialcoolique. Par ailleurs, le buveur d’alcools alterne, suivant les possibilités du moment, vin, vin bio, cidre, bière, apéritifs, digestifs, … et eau naturellement. Ainsi verrons-nous poindre le « buveur gaulois », le « buveur médiéval », le « buveur moderne », jusqu’au contemporain « buveur new look ». »
Tous buveurs donc, et depuis longtemps. Mais le buveur d’eau mérite un chapitre, si grande est sa complexité : il peut être consommateur d’eau par nécessité, par goût, par dépit, par esprit militant de la cause antialcoolique. Par ailleurs, le buveur d’alcools alterne, suivant les possibilités du moment, vin, vin bio, cidre, bière, apéritifs, digestifs, … et eau naturellement. Ainsi verrons-nous poindre le « buveur gaulois », le « buveur médiéval », le « buveur moderne », jusqu’au contemporain « buveur new look ». »
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