Festival de l’alimentation « Do eat yourself » à la cité des sciences et de l’industrie à Paris

La cité des sciences et de l’industrie de Paris renouvelle son festival de l’alimentation les 2 et 3 décembre 2017 avec comme slogan « Do eat yourself » que nous pouvons traduire par « faites à manger vous-même ». Durant tout un weekend, les petits et les grands seront initiés par les chefs au « fait maison » à partir des produits basiques du placard de la cuisine comme l’atelier de cuisine avec le chef Gérard Gagna, avec sa recette « Risotto aux légumes d’hiver et sa garniture du placard », ou avec la cheffe Alessandra Montagne avec sa recette « raviole de volaille et une boisson parfumée », par des scientifiques comme le biophysicien Christophe Lavelle avec sa « mousse au chocolat traditionnelle et Vegan ». De refaire maison certaines recettes très appréciées des petits comme « les bons nuggets » avec la chef à domicile Pascale Lecauchois, ou apprendre à fabriquer son propre sirop. 

Les ateliers pédagogiques parents et enfants s’adressent aux enfants dès 3 ans dans une ambiance très détendue et conviviale. De quoi passer un bon moment ensemble. Tous pourront apprendre à créer un jardin ou un potager urbain, naturellement sans pesticide. Le but est de sensibiliser tous les visiteurs au plaisir de cuisiner à nouveau, éviter le gaspillage alimentaire, prendre soin de sa santé et de l’environnement. Il est recommandé de vous inscrire à l’avance aux différents ateliers. Pour découvrir le programme, cliquez-ici. Le crédo de la cité des sciences est bien respecté : apprendre en d’amuser. Si la gourmandise est de plus au rendez-vous, c’est encore mieux.

Marché de noël suédois, Paris

Envie d’un noël à la suédoise ? Rendez-vous à l’église suédoise de Paris pour découvrir toutes les belles traditions de noël de ce beau pays. Découvrez les magnifiques décors pour pimper  votre intérieur à la magie de noël, préparer vos cadeaux, magnifier votre table avec l’artisanat et la vaisselle locale, et découvrez toute la richesse de cette gastronomie qui va enchanter vos papilles : hareng, saumon, fromage, pain, gâteaux aux épices, confitures d’airelles, bonbons, chocolats… De quoi ravir les petits et les grands. Une cafétéria vous permet de déguster les produits sur place avec en prime loterie et tombola. Vous avez trois jours, du vendredi 1^er au dimanche 3 décembre 2017 pour profiter de ce marché, organisé au profit des œuvres de l’Eglise Suédoise de Paris et placé sous le haut patronage de S E l’Ambassadeur de Suède en France, Mme Veronika Wand-Danielsson. Découvrez avec ce lien les traditions de noël suédoises.

Réplique parfaite du gâteau de mariage de la reine Elisabeth et du Duc d’Edimbourg pour leurs noces de platine

C’est un magnifique exploit de la chef Julie Walsh et à son équipe de pâtissiers de l’école Cordon Bleu de Londres. A l’occasion du 70ème anniversaire du mariage de la reine Elisabeth et du Duc d’Edimbourg qui s’étaient dit oui le 20 novembre 1947, ils ont décidé de reproduire à l’identique leur gâteau nuptiale. 

Même si elle savait que la pièce montée était constituée de gâteaux aux épices et aux fruits secs, parfumé au brandy, qu’elle mesurait trois mètres de haut, la chef Julie Walsh a du faire des recherches pour se rapprocher de l’original qui avait ravi 150 invités. Les proportions de la recette finale reconstituée sont grandioses avec 27 kilos de beurre, 25 kilos de sucre, 750 œufs, 160 oranges, 80 citrons et trois litres de rhum. Pour sa stabilité, l’armature de la pièce montée a bénéficié de techniques modernes. Le résultat est époustouflant. La reproduction est fidèle à l’original avec les détails de décor réalisés à la glace royale. 

La réplique de cette pièce de mariage royale est une séquence importante du documentaire «A very royal wedding» pour la chaîne ITV diffusé le 30 octobre 2017. Et vous, avez-vous pensé à faire reproduire votre gâteau de mariage si vous êtes marié ?

« Taipei, histoires au coin de la rue » avec ses échappées gourmandes

Si vous ne connaissez pas la ville de Taipei, découvrez son atmosphère, ses vibrations et les expériences de vie qu’elle offre grâce au ressenti des personnages des nouvelles écrites par les neufs auteurs de la scène littéraire taïwanaise contemporaine. En respiration à ces récits nostalgiques tendres, douloureux où la question identitaire est omniprésente, laissez-vous emporter par des pauses gourmandes dans les petits restaurants ou dans les étales gourmands des marchés de nuit. Après le premier récit « Le petit bassin » de Jane Jian où Taipei est présentée comme la ville où l’on se perd, mais où on finit coûte que coûte par se faire sa place, vous êtes convié de suite par Shu Kuo Chih à déguster « la soupe de nouille au bœuf halal de la rue Chunghsiao ». Selon l’auteur, seules deux ou trois adresses la serve dans les règles de l’art, dont le restaurant qu’il nous recommande, tenu par des musulmans. Les nouilles brillantes et glissantes sont servies avec un bouillon riche en arôme, limpide et onctueux, garnies de fines de tranches de bœuf bouilli. Les condiments comme les pâtes de fèves, le poivre du Sichuan, cannelle, sauce satay, pâte de tomates sont servis à part.  Vous pouvez déguster ensuite les vermicelles sautées du marché Lungchuan, boire un lait de soja au marché de Huashan, choisir les nouilles de la mère Liu de Tienmu ou les nouilles de Fuzhou de la rue Yenping, vous régaler d’un curry wuyun du marché de nuit de l’université normal, et terminer par une note sucrée avec le chocolat artisanal truffe one de la rue Yungkang, si la teneur des récits n’a pas sapé entretemps votre appétit. Ce livre débute par une présentation historique et culturel qui permet de contextualiser les histoires et mieux comprendre le destin de chacun. « Taipei, histoires au coin de la rue » est édité par l’Asiathèque.

Recettes pour un ami, par Raymond Oliver et Jean Cocteau

Raymond Oliver, c’était le chef du restaurant du Grand Véfour à Paris jusqu’en 1983. Ce restaurant historique dont les origines remontent au XVIIème siècle lors de la construction du Palais Royal par Richelieu a toujours été une institution de la restauration parisienne, fréquenté par les élites politiques et littéraires. Après une longue période de fermeture et relancé en 1948 grâce à l’investisseur Louis Vaudable, le succès était à nouveau au rendez-vous grâce à la cuisine innovante, à la fois classique et régionale, d’un jeune chef à l’accent chantant du sud-ouest Raymond Olivier. Parmi ses clients, figuraient Colette et Jean Cocteau, ses voisins devenus ensuite ses fidèles amis. Tous les deux avaient participé à la renaissance de ce restaurant historique qui devient à nouveau le rendez-vous du Paris intellectuel, artistique et politique. Jean Cocteau pour avoir exposé ses œuvres dans le restaurant, et la fille de Colette, Colette de Jouvenel, qui en était l’attachée de presse. « Recettes pour un ami » écrit par Raymond Oliver raconte sa belle amitié et ses conversations gourmandes avec Jean Cocteau. Dans la préface du livre, Jean Cocteau note : «Je ne suis ni gourmand ni goinfre. Et je me demande ce qui pousse Raymond Oliver à mettre la cuisine, sur la liste, déjà trop vaste, de mes préoccupations. Sans doute sait-il que tout métier m’intrigue et me passionne, et que l’équilibre entre la technique et l’élan mystérieux qui nous pousse à entreprendre une besogne, me semble digne d’intérêt, à quelque branche de l’art qu’il appartienne.». Ce livre à la fois intime et érudit, est un vrai témoignage sur le savoir-faire d’un chef,  sur l’art du boire et du manger d’une époque. A travers les 60 recettes du chef et les 30 dessins de l’artiste, on ressent leur admiration réciproque. 

Ce livre sorti en 1964 à 800 exemplaires par la galerie Jean Giraudoux était collector. C’est grâce à l’acharnement de Sabine Bucquet Grenet, la fondatrice des éditions de l’Epure, qui le découvrit lors d’une vente aux enchères en 2008 à Périgueux, en tombe d’amour, que ce livre est réédité par ses soins. En ouvrant ce magnifique livre, elle nous fait cadeau d’un dessin tiré à part de Jean Cocteau extrait de l’ouvrage. Vous pouvez admirer jusqu’au 13 janvier 2018 ces dessins de Jean Cocteau à la galerie Bert à Paris. Pour vos amis anglophones, « Recettes pour un ami » propose à la fois le texte en français et en anglais. Les éditions de l’Epure propose aussi un autre livre de Raymond Olivier « Cuisine insolite, second service ». Ce chef emblématique auréolé de 3 étoiles au Guide Michelin était aussi à l’origine des émissions culinaires à la télévision. En 1953, avec Catherine Langeais, ils inauguraient l’émission « Art et magie de la cuisine » qui devint un succès immédiat. Grâce l’Ina, vous pouvez revoir ces belles émissions ! Pour découvrir et commander « Recettes pour un ami », cliquez-ici.