« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es ! ».
En termes de variété alimentaire, les romains n’ont rien à envier aux Chinois :
les langues de flamants roses, la viande de loir farcie, les têtes de perroquets,
la laitance de murène, les glandes de sanglier faisaient partis des mets exquis
et recherchés pour les plus aisés. L’immensité et la diversité de l’empire
romain impactent aussi nécessairement les pratiques alimentaires avec un
exotisme des produits qui viennent de loin. Comme aujourd’hui, les aliments
consommés sont de vrais « marqueurs sociaux » entre riches et
pauvres. C’est toute cette alimentation vue sous l’angle sociologique,
culturel, politique, économique et médical que nous propose de découvrir Dimitri
Tilloi d’Ambrosi dans son livre « L’empire romain par le menu ». A travers 6
chapitres, des courses jusqu’à la préparation et la dégustation (Dis-moi ce que
tu manges / Préparer / Manger / Digérer / Une fenêtre ouverte / Recettes), il
nous donne un éclairage différent des pratiques alimentaires des romains de l’époque
en nous invitant dans l’intimité de leur quotidien. Nous sommes loin des
clichés des orgies romaines et nous découvrons aussi une préoccupation de diétothérapie
abordée par les traités médicaux. Comme les Chinois, les Romains se soignaient
aussi par la nourriture.
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