L’Oranjebitter à la fête de la Reine, du Roi à Amsterdam

Mardi 30 avril 2013, les Pays Bas vivront une journée historique. Le pays va célébrer la dernière fête de la Reine, le Konninginnedag ! Il s’agit d’une fête très populaire, entre kermesse, fête de la musique, pique-nique géant et ambiance de la braderie de Lille. 

C’est dans sa capitale à Amsterdam où l’effervescence est à son comble, aussi bien sur terre que dans ses canaux. Il est encore temps de prendre le thalys gare du nord pour vous rendre à cette fête, avec votre tenue couleur orange de rigueur. Ainsi, vous assisterez en direct le même jour à l’abdication de la reine Béatrix à 10h au profit de son fils aîné, le prince Willem Alexander. Ce dernier apparaîtra à 10h30 sur le balcon du Palais Royal en tant que roi des Pays Bas, avec son épouse et reine Maxima. Il sera le premier roi des Pays-bas depuis Guillaume III, mort en 1890. 

Le programme officiel de cette journée historique est consultable ici. La fête de la Reine fut créée en 1948 pour célébrer l’anniversaire du couronnement de la Reine Juliana. Sa fille Béatrix encore Reine jusqu’à mardi décida en 1980 au moment de son accession au trône de continuer à célébrer ce jour de la Reine pour lui rendre hommage. Avec l’avènement d’un roi sur le trône, les hollandais vont vivre la dernière fête de la Reine pour fêter chaque année, le 27 avril, dès 2014, la fête du Roi. L’appellation change mais pas l’ADN de cette fête !   

Sur le plan des mets et des vins de cette fête,  seule la boisson l’oranjebitter (un brandy aux saveurs d’orange et de genièvre) est indispensable. Elle est vendue partout, dans les stands de rues, dans les églises, dans les cafés et restaurants. Pour les nourritures plus solides, du moment qu’elles soient de couleur orange, la couleur de la famille royale, elles sont aptes à la fête.  Cela tombe bien, beaucoup de fromages hollandais (edam, gouda) sont de couleurs orange. Après la fête, restez une journée de plus pour visiter le Rijksmuseum d’Amsterdam, ré-ouvert après dix années de rénovation.

La maison du chou à la crème de Manuel Martinez, Paris

La tendance des boutiques mono produit continue. Après Popelini, voici une deuxième adresse gourmande parisienne entièrement dédiée au chou à la crème, « La maison du chou » créée par Manuel Martinez. Chef étoilé du restaurant Le Relais Louis XIII et Meilleur Ouvrier de France, il a choisi Saint Germain des près, 74 place de Fürstenberg pour proposer sa carte de choux à la crème garnis à la commande pour préserver le croquant de la coque de pâte à chou. La maison vous propose 4 parfums au choix : les classiques choux à la crème nature, au chocolat, au café et un chou à la crème aux saveurs de saison. En ce moment, c’est le chou à la crème de rose litchi. Si vous êtes impatient, vous pouvez les déguster sur place, accompagné d’un thé, d’un café ou d’un chocolat chaud. Sinon, vous pouvez les ramener à la maison ou les offrir en cadeau dans un joli coffret. Le chou à la crème est vendu 2€ pièce, les 6 pièces en coffret 10€. Pour plus d’information, consultez ici la page facebook de la maison du chou.

« La grande dégustation » de viandes, le BBQ géant à l’hôtel de Ville Paris

Ce dimanche 28 avril 2013, dès midi pile, vous êtes invités gratuitement à festoyer avec les artisans bouchers pour déguster à leur BBQ géant sur la place de l’hôtel de ville. Comme l’année dernière, ils vont rôtir sur place trois bœufs, un veau, et dix agneaux. Cette grande dégustation gratuite est organisée par les artisans bouchers d’Ile de France, une manière de partir à la reconquête des consommateurs, dont la consommation de viande a baissé de 15% entre 2044 et 2010. Ce BBQ géant tend à rendre plus sexy l’image de la profession qui rencontre des grandes difficultés de recrutement.  Pour moi, le meilleur moment (même si c’est très agréable) n’est pas la dégustation, mais la mise en place des cuissons qui constituent un vrai spectacle ! Venez donc plus tôt ! Pour plus d’information : www.boucheries.com et www.la-viande.fr

Meilleure baguette de Paris 2013, remportée par l’artisan boulanger Ridha Khader, Paris 14ème

Pour déguster la meilleure baguette de Paris 2013, il faut vous rendre désormais dans le 14^ème arrondissement, au « Paradis du Gourmand », 156 rue Raymond Losserand chez l’artisan boulanger Ridha Khader. Le changement d’arrondissement est historique. En effet, le prix de la meilleure baguette de Paris a été remporté ces trois dernières années par des boulangers tous situés dans le 18^ème arrondissement, comme dans un mouchoir de poche. Comme chaque année, un jury de professionnels et d’amateurs ont dégusté et noté les 152 baguettes  sur des critères très précis. La baguette doit mesurer entre 55 et 65 cm, peser entre 250 et 300g, et avoir une teneur de sel d’un niveau de 18 grammes par kilo de farine. 52 baguettes déposées ont été recalées car elles ne répondent pas aux critères requis. Ridha Khader remporte 4000€ et le privilège de fournir officiellement la table du Palais de l’Elysée pendant un an. Pour vous permettre de déguster la liste des 10 meilleures baguettes de Paris, voici les adresses 

1. Au Paradis du Gourmand, 156 Rue Raymond Losserand, 75014
2. Boulangerie Raphaëlle, 1 rue Feutrier, 75018
3. Boulangerie Damiani, 125 avenue du Clichy, 75017
4. Christian Vabret, 27 rue Francois Miron, 75004
5. Maison Cailleaud, 104 Cours de Vincennes, 75012
6. Yosuké Fijié – Maison Landemaine, 56 rue du Clichy, 75009
7. Dominique Saibron, 77 avenue du Géneral Leclerc, 75014
8. Le Grenier à Pain Lafayette, 91 rue Faubourg Poissonière, 75009
9. La Parisienne, 12 rue Coustou, 75018
10. Claude Besnier, 40 rue du Bourgogne, 75007

Lobster bar, le premier bar (autoproclamé) de homards de Paris

Avez-vous déjà goûté au « lobster roll » ? Il s’agit d’un petit hot dog garni de chair de homard du Maine, mêlée de mayonnaise et de laitue, très en vogue aux Etats-Unis.  Adolescent, c’est lors de son premier voyage dans ce pays que Mathieu Mercier découvre le homard, et ce très chic finger food. Quelques années plus tard, soit depuis le 2 avril 2013, il ouvre le premier bar (autoproclamé) à homards de Paris, le lobster bar. Son ambition ? Démocratiser ce crustacé à la réputation luxueuse. Le homard est cuisiné exclusivement sous deux formes. La bisque de homard, une soupe très française qui dissimule une queue de homard découpée en tranche, et le célèbre « lobster roll », le produit phare où les premiers clients sont prêts à faire la queue pour le découvrir. Il est réinterprété avec 100g de chairs d’homard breton, d’une sauce à base de mayonnaise à l’estragon et à l’oignon, dans un pain au lait moelleux toasté,  accompagné de frites maison à l’huile d’olive, et de quelques sucrines pour la note fraîcheur. Malgré son prix, 26€, la clientèle afflue ! Le produit est bon, un peu léger pour les grands appétits. Mes voisins de table trouvent le pain au lait trop sucré et mou. L’adresse est juste située près de la place des Victoires. Pour plus d’informations : www.lobsterbar.fr/