Comme dans toutes les
grandes villes du monde à Hong Kong, le premier jour de l’année, nombreux
commerces sont fermés.
Certains ne réouvrent que le 8ème jour de l’année lunaire soit le 5 février 2025. Les rues, les zones commerciales et les marchés sont désertés.
Les habitants émergent lentement de leur soirée de réveillon. A l’heure du déjeuner, les quelques rares points de restaurations sont assaillis de clients.
Pour les agapes durant cette période de nouvel an, le poom choi 盆菜 (pén cài en mandarin) est le plat incontournable. D’origine cantonaise, on peut le traduire par « festin au grand bol », « repas en bassine », ou plus élégant « la cocotte chinoise gourmande ». Ce poom choi a la particularité d’être un plat unique où sont empilés par couche des aliments cuisinés séparément. Il suffit ensuite de le réchauffer avant de passer à table. De quoi se régaler avec un minimum d’effort.
A Hong Kong, il est proposé par les restaurateurs à des prix variables selon les ingrédients qui les composent. On peut donc l’acheter à l’avance. Les six ingrédients de base sont l’anguille séchée, de la peau de porc, du calamar, du porc, du radis blanc, du tofu. Les versions prestigieuses comportent des ingrédients prisés de la haute cuisine chinoise : méduses, holothuries de mer, abalone, nids d’hirondelles, grosses huîtres séchées, langoustes, gambas, champignons rares ! La majorité de ces produits demande un travail complexe de préparations, entre réhydrater les produits, blanchiment, précuisson, mijotage longue durée dans les sauces, finition.
En ce premier jour de l’année lunaire sous le signe astrologique du Serpent, tous attendent la sortie du soir, la parade du nouvel an lunaire à Tim Sha Shui, sponsorisé par la compagnie nationale Cathay Pacific, avec une danse d’ouverture performée par des danseurs habillés aux couleurs de la compagnie !
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